L'un comme l'autre ont leurs avantages et leurs inconvenients. Le LCD
plus mature offre un excellent rapport qualité-prix, une image désormais
parfaitement colorée et une excellente définition dans les noirs. Par contre
face au DLP, il ne propose pas encore le même niveau de contraste.Résultat, les
noirs sont moins profonds. Mais il se rattape avec l'absence totale d'effet arc
en ciel et de fourmillements dans les mouvement rapides. Le DLP, de son côté,
possède une excellente colorimétrie, très naturelle. La dynamique vidéo est sont
point fort, mais il est encore un peu à la traîne sur les modèles d'entrée de
gamme avec des matrices uniquement 4/3 et un effet arc en ciel important dû à
l'emploi d'une roue de trois segments. Sur les modèles premier prix , le LCD est
donc plus interressant. Dans le haut de gamme, à l'inverse, le DLP est
incontournable. l'hésitation est donc patente sur les produits milieu de gamme.
Les partisans du détail dans les noirs préfèreront encore le LCD, moins bouché,
ceux souffrant de l'effet arc en ciel de couleur aussi. Sinon le DLP offre
incontestablement l'image la plus contrastée. Enfin avec l'arrivée des matrices
DLP 16/9 1024x576; le DLP devient encore plus intéressant.
Contraste et Luminosité :
Comme pour les
amplis, la luminosité d'un vidéoprojecteur ne fait pas sa qualité. De plus, pour
une utilisation Home Cinéma, inutile de chercher l'appareil avec le plus de
lumens. En effet, pour obtenir une image dynamique, contrastée et parfaitement
colorée, il est préférable d'être plongé dans le noir complet. Du coup, la
luminosité n'a pas besoin d'être importante. Entre 700 et 1 000 lumens, c'est
parfait ! Maintenant, si vous pensez occasionnellement utiliser votre
vidéoprojecteur dans la pénombre (donc volets ou rideaux fermés, car en plein
jour ce n'est absolument pas envisageable), un peu plus de lumens seront les
bien venus. Mais ils n'empêcheront pas votre image de perdre en qualité. En
effet, toute source de lumière parasite dégrade la qualité de
l'image.
La résolution
et le
format.
Concernant le 4/3 ou le 1 6/9, nous préco
nisons ardemment le 16/9 pour la diffusion de DVD. Mais si vous comptez aussi l'utiliser pour regarder la télévision, un modèle 4/3 peut alors avoir de l'intérêt. ..
Dans la catégorie des produits haut de gamme, la préférence est clairement donné au 1 6/9. Attention, il faut garder à l'esprit qu'un vidéoprojecteur 4/3 est parfaitement capablede diffuser en
mode 16/9. Comme avec un téléviseur 4/3, les barres noires horizontales
seront simplement plus importantes. Au niveau de la résolution, il n'y a pas
réellement de règle. C'est plutôt le prix qui dicte sa loi. Ainsi un modèle
d'entrée de gamme offre une plus petite résolution qu'un modèle haut de gamme.
Par contre, cette résolution dicte la taille de l'écran. Avec un modèle LCD 800
x 600 ou 848 x 480, inutile de vouloir dépasser les 1,8 mètres de base, la
grille sera trop visible. Avec un modèle LCD 960 x 540, ou DLP 800 x 600, on
peut atteindre les 2 mètres, pas plus. Enfin avec les modèles LCD ou DLP 1 280 x
720 ou 1 366 x 768, les 2,5 mètres de base sont parfaitement
envisageables.
Quel recul ?
Là encore, il n'y a pas de recette
miracle. Si vous souhaitez baigner dans l'image, rien ne vous empêche de prendre
peu de recul ! Survient alors un problème incontournable, les pixels composant
l'image apparaissent... Il convient donc de prendre au moins deux fois la base
de l'écran en recul. Ainsi avec un écran de 1 ,5 mètres de base, 3 mètres de
recul sont conseillés. Il est également possible de prendre plus de recul pour
satisfaire vos contraintes d'agencement, l'essentiel étant de trouver le maximum
de confort...
Où et comment
l'installer .
Un vidéoprojecteur
peut être posé
simplement sur une table basse ou sur un pied dans l'axe de l'écran. Il peut
aussi être intégré dans un meuble placé dans l'axe de l'écran. Il peut encore,
si vous le souhaitez, être accroché au plafond, notamment dans une salle dédiée.
Pour des raisons esthétiques ou pratiques évidentes, vous pouvez aussi le placer
sur le côté, intégré dans une étagère par exemple. Dans cette configuration, il
faudra impérativement choisir un modèle avec réglage de trapèze horizontal, afin
de corriger les défauts de parallaxe.
lmportance
du bruit ?
Un vidéoprojecteur LCD ou DLP est un appareil dont la source lumineuse est une
lampe. Cette dernière est aussi une source de chaleur qu'il faut impérativement
refroidir. Un circuit d'air forcé, faisant appel à des ventilateurs, est donc
intégré à tous les modèles, sans exception. Le bruit généré peut alors devenir
gênant si le niveau sonore est trop élevé. Pour un maximum de confort, il est
donc préconisé de choisir le modèle avec le niveau de décibel le plus bas.
HDMI, DVI,
YUV, RVB ?
En plus des classiques entrées vidéo
Composite et S-vidéo, les
vidéopro jecteurs intègrent, selon les modèles, des entrées capables de recevoir
des signaux de qualité supérieure. La plus courant aujourd'hui est I'YUV pour
ses propriétés mécaniques (trois câbles seulement) et pour son niveau de qualité
(supérieure au S-vidéo). D'autres modèles sont ausi capables de recevoir le RVB
issu d'une prise péritel, utile si l'on ne possède pas de source YUV, car la
qualité est là encore supérieure au S-vidéo. Enfin, pour de liaisons 100 %
numériques, le DVI et HDMI font leur apparition. Le premier est désormais assez
courant et tend à se développer, aidé par sa compatibilité avec le monde
informatique. Le HDMI pour sa part, arrive timidement. Développé dans l'optique
de remplacer la péritel, le HDMI permet comme la DVI de véhiculer un signal
numérique pour une qualité optimale...
Avec ou sans
DCDI ?
Tous les vidéoprojecteurs DLP
et LCD travaillant avec une matrice, les signaux vidéo standard doivent
impérativement être désentrelacés. A ce jeu, tous les circuits ne sont pas
égaux et le DCDi règne en maître. Si vous ne posséder pas de sources
progressives avec DCDi (lecteur de DVD) ou haute définition (D-VHS, PC-HC Blue
Ray), mieux vaut choisir un appareil intégrant ce procédé. Pour être tout à fait
honnête, ce n'est pas non plus un impératif. Les circuits Silicon Image
parviennent aussi à désentrelacer les signaux vidéo standards, les obliques
selon légèrement moins précises...